
Les rites funéraires à Lugdunum
Musique ancienne
Programme
Voix : Marina Ruiz
Sébastien Perche
Jérôme Vavasseur
Comédienne : Claudine Charnay
Flutes à bec : Léa Chenier
Marie Ploquin
Benjamin Christ
Romain Bidault
Clément Duquesne
Clavecin : Laura Lermigeaux
Louis-Noël Bestion de Camboulas
Viole de gambe : Iris Pucciarelli
Sigolène Vaganay
Harpe : Mathilde Luneau
Violoncelle : Louise Amazan
Luth : Bruno Perron
Théorbe : Pierre Fargeton
Pierre Ronsard : texte extrait des « derniers vers »
Johann Jacob Froberger : Tombeau sur la Mort de Monsieur Blancheroche
Philippe Verdelot : Si liet'e grata morte (texte de Pétrarque)
Josquin des Prés : Chanson à trois voix « à la Mort «
Jean de La Fontaine : « la Mort et le bûcheron »
Marin Marais : Tombeau sur la Mort de Monsieur de Sainte Colombe
Sigismondo d'India : Giunto alla Tomba
Jean de La Fontaine : la Mort et le Mourant
Adrian Willaert: S'el veder voi m' ancide
Antony Holborne: pavane à cinq voix " The Funerals"
Tarquino Merula : Folle è ben si crede
Pierre Ronsard : texte extrait des « derniers vers »
Johann Jacob Froberger :Lamento sopra la dolorosa perdita della Real Maesta di Ferdinando IV
«Je te salue, heureuse et profitable Mort » écrivait Ronsard en résumant dans cette phrase toute l'ambiguïté du terme « la mort » dans l'art du XVIe et XVIIe siècle. Passage obligé vers un l'au delà meilleur, la Mort dans la musique était depeinte comme cruelle, longue et douleusreuse, en somme baroque. Cette soeur de la mélancholie, était le plus souvent citée autrefois dans les airs de cour. Les musiciens s'emparaient de textes de Pétrarque, Tasse, soit pour chanter la bien aimée morte idéalisée soit pour « mourir d'amour» pour une belle encore bien vivante. La musique servait également de décorum pour chanter la mort d'un ami ou de personnage célèbre dans de pièces nommées « tombeaux » véritables oraisons funèbres sans mots.
Christine Latzarus, responsable du département musique ancienne et cordes pincées.